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The Quest of the Beanstalk [Terminé]

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AuteurMessage
Killian Jones

Cap'tain Hook
Killian Jones
Pommes : 310
Né(e) le : 01/04/2014

The Quest of the Beanstalk [Terminé] Empty
MessageSujet: The Quest of the Beanstalk [Terminé] The Quest of the Beanstalk [Terminé] EmptySam 5 Avr - 15:16


The Quest of the Beanstalk


~ feat. Killian Jones ~


Il n'avait pas le choix ; il le savait, mais l'idée de devoir s'associer avec elle lui donnait le mal de mer. Et pourtant, ce n'était pas le genre de maux qui avait pour habitude de le ronger. S'il avait pu, il l'aurait fait seul. Killian était plutôt un homme solitaire, un explorateur qui ne partageait ses pensées et son cœur qu'avec l'étendue d'eau qu'il caressait quotidiennement. Il aimait se retrouver face à lui-même, admirer son reflet dans l'eau, comme si sa simple image lui suffisait. Il souhaitait rester seul, surtout depuis la mort de Milah. Aujourd'hui, son équipage s'était réduit à son fidèle camarade, M. Mouche. Il était le seul qui ne l'agaçait pas, le seul qu'il n'avait jamais eut envie d'égorger au crochet. Il ne prenait pas beaucoup de place sur le pont et il connaissait par cœur son capitaine : il savait quand le laisser seul, et quand intervenir. Était-ce un ami ? Hook ne savait pas s'il avait déjà eut des amis. Malheureusement, il allait devoir s'en faire une – ou du moins, il devait se rallier à elle. Sa mésaventure au Pays de Merveilles ressurgissait dans son esprit chaque fois qu'il pensait à cette future association. Si elle émettait à nouveau l'envie de lui couper la tête, Killian ne se retiendrait sans doute pas de lui bondir dessus pour lui planter le crochet dans la gorge. Il secoua la tête pour évanouir toutes ses images : inutile de songer à cela, elle n'était même pas encore au courant de cette association. Avant de la lui proposer, il devait d'abord récupérer quelque chose : une graine de haricot.

Mouche jeta l'ancre à quelques mètres du rivages. Il aperçut Killian traverser le pont et sauter dans la barque :
- Voulez-vous être accompagné, Capitaine ?
- Je préférais que tu restes à bord, camarade !
- Très bien mon Capitaine.

En quelques coups de rames, la barque gagnait le rivage. Les bottes noires de Killian écrasèrent le doux sable jaune. L'accueil était plutôt tropicale : de petits palmiers qui se déployaient en voûte entouraient les quelques centimètres de sables qui séparaient l'eau de la forêt. Derrière une ou deux rangées de palmiers, le sable laissait place à de la terre humide. Killian Jones cerna son entourage : la forêt semblait épaisse, mais la chaumière qu'il cherchait ne devait pas être bien loin. Sans aucune crainte, il s'avança d'un pas sûr. De son crochet, il écartait les branches hostiles qui lui barraient la route. Le pirate se rendit vite compte que plus il pénétrait dans la forêt, plus les arbres s'écartaient les uns des autres. Bientôt, la terre et l'herbe étaient plus denses que l'écorce et Killian pu enfin apercevoir les horizons. Il remarqua une petite fumée noire qui s'échappait au loin, au-dessus des arbres. Il sortie sa longue vue, et pu entrevoir une petite cheminée en pierre, encastrée dans une toiture en ardoise. Baissant le long cylindre de son œil, il acquiesça un sourire satisfait :
- C'est trop facile !



*
*                    *



La cheminée était le théâtre de danseuses sulfureuses. Les flammes se dandinaient au son des craquements de bois et des ombres s'animaient le longs des murs de pierre. La pièce semblait chaleureuse avec cette cheminée, mais la pauvreté des meubles la rendait beaucoup plus triste. Une table en bois errait au centre de la pièce, par-dessus une peau de bête rongée par les mites. Sur le meuble, un fruit pourri semblait presque fusionner avec le bois; une mousse verte et blanche commençait même à teinter le coin de la table. Un tronc d'arbre mal taillé servait visiblement de meuble sur lequel on posait les objets du quotidien, et abritait par la même occasion toute une fourmilière. Une pile de bûches servait de décoration à gauche de la cheminée tandis qu'un tas de feuilles et de mousse monopolisait le reste de la pièce. Sans doute un endroit pour dormir.

A table, une jeune femme était en train de mélanger une assiette de haricot gris avec une texture qui n'inspirait pas confiance. En entendant un craquement un peu plus loin, elle lâcha sa cuillère et se retourna. Discrètement, en évitant tout geste brusque, elle s'extirpa de sa chaise, et s'empara d'une bûche. L'avantage de n'avoir que trois murs, c'était de pouvoir entendre au loin lorsque quelque chose s'approchait, de pouvoir sortir de la maison et atteindre la forêt rapidement sans faire de bruit avec une porte. La fine bûche maintenue à deux mains, elle scrutait la forêt du regard en avançant prudemment. Sa bottine marron écrasa une brindille. La jeune femme baissa le regard vers la petite coupable, comme si le bruit l'avait effrayé. Soudain, elle se redressa, près à charger mais une crochet de métal intercepta l'élan qu'elle donnait à son morceau de bois. Elle fronça les sourcils en regardant son adversaire. En rencontrant ses yeux, ses lèvres se détendirent et sa bouche s'ouvrit sans le vouloir. L'homme devant elle était d'une beauté perturbante. Il lui inspirait de la peur par ses noirs cheveux, mais la faisait frémir par son sourire. Son crochet l'effrayait, mais ses yeux l'envoûtaient. La jeune femme trouvait ce pirate aussi beau qu'intimidant.

- Vous êtes qui ? Demanda-t-elle en s’efforçant de grogner pour cacher les bouffées de chaleur qui la faisait frémir de peur et d'envie.
- Doucement ma jolie, doucement ! Ricana-t-il en écartant la bûche de bois d'un coup de crochet ; l'attention de la jeune femme étant focalisée sur le visage de l’intrus ; elle ne pu retenir la bûche qui s'écrasa sur le sol.
- Sais-tu où je pourrais trouver un certain Jack ?

La femme se ressaisit immédiatement en entendant ce nom :
- Jack, c'est moi ! dit-elle d'un ton faussement assuré.

Le capitaine était surpris, mais il ne le montrait pas. Il fronça le sourcil et pinça sa lèvre inférieur, d'un air interrogateur :
- Tu es...
- Une femme, oui. Je m'appelle Jacqueline, mais tout le monde me prénomme Jack.
- Ce sera encore plus simple que je ne l'imaginais, marmonna Killian.
- Quoi ? Lança-t-elle sans avoir compris.
- Je disais que vos yeux étaient splendides. Et ces cheveux...
Il enroulait une mèche entre ses doigts, tout en s’efforçant de frôler la peau de sa joue au passage, et continuait son numéro :
- Votre chevelure est aussi douce que votre regard...

Jacqueline regardait le pirate sans se rendre compte elle-même du visage qu'elle laissait apparaître. Elle était partagée entre le charisme naturel de Killian et son numéro forcé de dragueur. Devait-elle marcher dans son jeu de séduction, ou devait-elle être franche, comme à son habitude ? Les yeux du capitaine la troublaient littéralement ; des frissons passaient dans ses joues. Elle brûlait d'envie d'interroger ses lèvres, mais désirait tout autant les mordre jusqu'au sang pour se débarrasser de cet importun.

- Je sais ce que vous voulez, finit-elle pas cracher, en lui arrachant la main de ses cheveux.

Il la regardait, les yeux grands ouverts, faisant mine de ne pas comprendre ce qu'elle insinuait. Ils se jetèrent des regards interrogateurs pendant une minutes, sans rien dire. Hook réfléchissait. Il n'avait qu'une seule chance, il ne fallait pas qu'il échoue. Si elle ne lui donnait pas les haricots, il ne pourrait jamais les trouver seul dans cette forêt. Néanmoins, le pirate savait s'y prendre : ce n'était pas la première qu'il cherchait à amadouer quelqu'un, d'autant plus que Jack semblait vivre seul dans ce taudis... La présence d'un homme aussi séduisant que le capitaine Crochet ne pouvait que l'intimider. Il regarda justement sa... maison... Elle n'était pas très accueillante, ou bien beaucoup trop, puisqu'il manquait un mur. La maison était encore plus pauvre que Jacqueline. Killian se demanda une seconde comment faisait-elle pour vivre dans une telle baraque.

- Écoutez ma jolie, reprit-il en la fixant droit dans les yeux, et si je vous offrait quelque chose en échange... Cette maison ne doit pas offrir assez de chaleur à une femme telle que vous.
Il se retenait de ricaner, car Jacqueline n'était pas plus séduisante que sa maison.
- Que diriez-vous d'un échange ?
Jacqueline dévisagea Killian Jones :
- Vous êtes un pirate... je ne pense pas que vous puissiez m'offrir un toit...
- Qui a parler de toit ? Je peux vous offrir... autre chose...

Hook passa sa main le long du bustier brun de Jacqueline, et la fit glisser lentement jusqu'à ses hanches. En passant sur sa cuisse, il sentit deux petites boules heurter sa main. Il fit mine de rien et continuait à la caresser. Il avait compris : Jack cachait deux graines dans sa poche... Elle n'était vraiment pas futée... D'un autre côté, elle ne devait pas recevoir beaucoup de visites, alors pourquoi les cacher ailleurs que sur elle ? Peu de gens savait où elle vivait, et les rumeurs affirmaient qu'elle n'avait plus aucun haricot. Mais Killian n'était pas dupe, Jacqueline avait bien du en garder un ou deux pour son propre compte, au cas où. Visiblement, il avait bien pensé : deux graines de haricot magique erraient dans la sacoche marron accrochée à sa cuisse. Continuant de la caresser, il remarqua que Jack était très réceptive et le dévorait des yeux. Ses lèvres lui murmuraient d'embrasser le beau pirate. Il n'en était pas question. Killian Jones avait caressé la crasse de cette pauvre femme assez longtemps comme ça. Le visage de Jack ne lui donnait aucune envie, mais il fallait bien faire ce qu'il avait à faire. Il regarda son visage. Non, impossible de l'embrasser, elle ne lui convenait pas. Le pirate avait l'habitude d'user de son charme pour obtenir ce qu'il souhaitait, mais il avait quelques limites. Autant en finir vite. Hook approcha lentement ses lèvres de Jacqueline, pour pouvoir récupérer sa main qui la caressait, sans qu'elle s'en aperçoive. Ainsi, il pu se saisir de son épée. Il la brandit soudainement, en attrapant la sacoche du crochet. Jacqueline en était bouche-bée. Comme elle était stupide ! Elle n'avait rien vu venir. Pourtant, elle avait compris dès le départ qu'il était venu pour cela, mais elle s'était laissé berner par ses beaux yeux. Le capitaine souriait de toute ses dents.

Le visage de Jack changea rapidement. Elle semblait énervée. Les haricots magiques étaient la seule chose rare qu'elle possédait. Ils étaient sa fierté. Son père avait été l'agriculteur de haricots magiques du royaume. Mais lorsque la Méchante Reine prit le pouvoir, elle fit en sorte de faire brûler tous les champs, et le cultivateur avec. Elle, elle avait réussie à survivre en s'échappant, mais elle s'en voulait chaque jour de n'avoir pu sauver son père. Ces haricots, c'était le seul souvenir de son père qui lui restait. Elle avait réussie à en récupérer cinq avant l'incendie. L'un d'eux lui avait servit à protéger l'île aux géants du Sort Noir lancé par Regina. Grâce à cela, elle avait pu transférer toute l'île dans un coin de la Forêt Enchantée qui n'avait pas été touché par la malédiction. Depuis, deux haricots lui avaient été dérobé par des voleurs, sans qu'elle ne puisse rien faire. Les deux dernières graines de cette sacoche marron était tout ce qu'il lui restait. Ils avaient une valeur sentimentale. Cependant, le capitaine Killian Jones ne savait pas tout cela ; et puis, même si c'était le cas, ça n'aurait rien changé. Les pirates sont connus pour ne pas avoir beaucoup de pitié, ils ne cherchent qu'à combler leurs propres désirs à tout prix, sans se soucier du malheur des autres. Jacqueline arrêta de réfléchir, elle devait agir si elle voulait récupérer ses haricots. Ses yeux devinrent noirs, et elle hurla :
- Gargantua !

La terre humide vibrait légèrement sous leurs pieds. Un gros rocher, qui faisait deux fois la taille d'une tête, recouvert d'un peu de mousse verte, roulait à vive allure. Killian regardait cette boule grise s'approcher d'eux. Arrivée près de Jacqueline, elle fit un bond et des petits cailloux sortirent sur les côtés, formant ainsi deux petits bras dodus. Deux petites pierres lui poussèrent en guise de pattes, et des yeux se déployaient à travers la mousse. On aurait dit un petit golem. Jacqueline regardait Gargantua, d'un air satisfaite. Quant à Killian, il ne comprenait pas. D'accord, ce petit golem roulait vite, mais mise à part cela... il n'avait rien d'un géant imposant capable de le terrasser en un coup de pierre. Jacqueline sortie un haricot de son bustier. Il ne ressemblait pas à un haricot magique, mais à un simple haricot gris, tout à fait banal. Elle le tendit à son petit golem qui le mangea sans tarder. Soudain, le rocher se mit à grossir à vue d’œil, et bientôt, il doublait, il triplait... A ce moment là, le pirate commençait à s'inquiéter. Il n'avait pas envie de rester ici plus longtemps. Il ne regarda même pas Jacqueline en partant et se précipita vers la plage. Elle était environ à un kilomètre de distance, il fallait tenir bon. Il ne voulait pas paraître lâche, mais sans canon, comment terrasser un Géant de pierre ? Il préférait courir vers la plage, sauter dans sa barque et rejoindre son navire au plus vite. Là, il serait en sécurité, Gargantua serait trop lourd pour nager dans l'eau et coulerait à coup sûr. Cependant, Hook ne devait pas perdre de temps, la barque n'était pas rapide, et le géant était sans doute assez grand pour pouvoir faire quelques mètres dans l'eau avant de couler. Il devait donc courir, ne pas perdre de temps, prendre de l'avance pour pouvoir ramer jusqu'au Jolly Roger. Il devait aussi arrêter de penser, et se concentrer sur sa course. Il entendit des arbres craquer. La terre tremblait. Gargantua avait sans doute atteint sa taille maximale et s'apprêtait à le poursuivre. Killian Jones n'osait pas se retourner. Il n'avait pas vraiment peur du géant, mais il tenait à la vie. Il suffisait que Gargantua s'assoit sur lui pour que le capitaine Crochet meurt. Que deviendrait les océans sans leur fidèle Killian Jones ? Cette pensée lui donnait encore plus envie d'atteindre le rivage rapidement. Un pirate n'échoue jamais. A la base, il ne fuit pas non plus, mais là, c'était un cas de force majeur. Et puis, il avait ce qu'il voulait : les haricots magiques, alors pourquoi s'éterniser ? Pourquoi perdre du temps à trouver le moyen de terrasser un géant ?

Le capitaine Crochet atteignit finalement le rivage. Il poussa sa barque à l'eau et se mit à ramer immédiatement. Ramant vers le bateau, il était face à la forêt qui s'éloignait de plus en plus. Il aperçut le géant au-dessus des arbres, s'approcher de plus en plus du rivage. Les palmiers en voûte s'écrasaient sous son poids et l'eau commençait déjà à faire des vagues sous la pression du géant. Killian n'était plus très loin du Jolly Roger. Mouche tendit la tête et aperçut Gargantua. Il semblait terrifier. Il lança les cordes à son capitaine, afin de remonter sa barque. Killian regarda le golem faire un pas dans l'eau, puis finalement renoncer, en s'apercevant que l'eau devenait rapidement trop profonde, même pour sa taille. Le géant de pierre rebroussa chemin, et sa taille diminua, tandis qu'il regagnait la forêt, sans doute pour rejoindre Jacqueline.


Killian regarda vers la forêt, puis s'adressa à M. Mouche:
- C'était facile !
Il sortie la sacoche et lui montra les deux haricots.
Mouche ne répondit pas, il était encore complètement terrifier par le géant, mais il semblait satisfait de l’efficacité de son capitaine. Il l'admirait.



*
*                  *



Killian Jones n'avait pas le choix ; il le savait, mais l'idée de devoir s'associer avec elle lui donnait le mal de mer. Et pourtant, ce n'était pas le genre de maux qui avait pour habitude de le ronger. S'il avait pu, il l'aurait fait seul. Mais maintenant qu'il avait les haricots magiques, il avait de quoi la satisfaire. Il ne restait plus qu'à lui proposer l'affaire. Il aurait pu aller au Pays Imaginaire, y trouver une fée, mais aurait-elle bien voulue faire fonctionner un haricot pour un pirate ? Et puis le Pays Imaginaire était dangereux, ce serait une perte de temps. Il n'avait nullement envie de remettre les pieds là-bas. La Reine de cœur l'aiderait parce qu'elle avait autant besoin de lui qu'il avait besoin d'elle. Elle avait besoin de son haricot et lui avait besoin de sa magie pour le faire fonctionner. Ensemble ils pourraient se rendre à Storybrooke. Il ne restait plus qu'à lui proposer l'affaire, à elle, Cora.



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