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Les fleurs du mal # AMORA

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Delilah Malefys

Il était une fois...
Delilah Malefys
Pommes : 233
Né(e) le : 19/04/2014

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MessageSujet: Les fleurs du mal # AMORA Les fleurs du mal # AMORA  EmptyVen 25 Avr - 22:11



Le vent siffle, hurle, cingle. Les rues de la ville se nettoyaient peu à peu de leurs menus déchets sous les miasmes qui s'emparaient de chaque recoin urbain. Nombreux étaient ceux qui avaient trouvé refuge dans leur habitacle. D'autres, en bon samaritain, avaient rejoins la porte des bars pour égayer ce samedi venteux et grisâtre. Storybrooke attendait patiemment que l'accalmie reprenne possession des silhouettes figées de la ville. Que le climat calme un peu ses ardeurs et offre du répit aux citoyens de la ville enchantée. Jamais les rues ne parurent aussi désertes...ainsi tourmentées par les secousses violentes d'une tempête annoncée par les affectés de la météo l'avant-veille. Chacun s'était préparé aux affres d'un premier jour d'un week-end éventé. Les prudents se tapissaient dans le noyau de quatre murs sécurisants, tandis que quelques rares téméraires jouissaient des gifles dilacérées de dame nature en  se risquant à pointer un museau dehors. Delilah était de ces inconscients téméraires.

La muse charbonnée avait quitté le logis provisoire que sa détestable amie lui avait généreusement proposé, le temps qu'elle trouve une stabilité à sa situation précaire. Un petit appartement situé au-dessus d'une boutique fermée depuis belle lurette. La reine déchue semblait s'être crue en devoir de racheter ses fautes en allégeant ses peines et troubles actuels. Logis, vêtements, nourriture, sa cadette lui avait fourni tout ce dont elle avait besoin pour vivre correctement. Ses premiers jours dans cette ville des temps modernes, ou plutôt 'future' à son sens, furent bien insipides. Elle était une étrangère. L'intruse dans un endroit où chacun se connaissait depuis des temps immémoriaux. Et les citoyens ne manquaient pas d'afficher leur curiosité à travers leurs regards lourds d'insistance. Des œillades que Maléfique peinait à encaisser sans lancer des regards assassins.

Quel monde insolite. Quels gens étranges. Un lieu sans magie, bouffé par ce qui était appelé 'la technologie'. Pour se familiariser au mieux avec ce nouvel environnement, la sorcière des temps anciens avait passé le plus clair de son temps dans le seul endroit sécurisant et familier et ce, qu'importe l'époque. A savoir, la bibliothèque. Sa passion des livres et sa soif de connaissances avaient conduit la muse à s'enfermer dans ce lieu boudé par les illettrés pendant ces trois jours écoulés depuis sa renaissance. Aussitôt qu'elle en avait appris son existence, l'alcine déchue s'était rendue sur les lieux pour s'abreuver de l'austérité apaisante qui émanaient depuis les rangées de vieux livres.  Encore aujourd'hui, la donzelle avait fui l'esseulement oppressant de sa mansarde pour aller se noyer dans le calme platonique des étagères immuables.

Aussitôt que les portes claquèrent dans son dos, celle qui fut autrefois redoutée à travers tout un royaume magique s'aventura dans l'allée principale à pas de velours. Sobrement vêtue, la muse passa sans s'arrêter devant le regard toujours aussi curieux du vieux bibliothécaire et s'en alla rejoindre un coin isolé de l'impérieuse salle. L'endroit était presque désert. A croire que la bibliothèque n'était guère glorifiée pendant les fins de semaine. Elle n'allait guère se plaindre de cette désertion réconfortante. Pas un troubadour pour perturber son havre de paix. Pas un regard déplacé pour lorgner le phénomène de foire qu'elle représentait depuis son arrivée dans la ville. Delilah s'installa dans un des sièges en cuir du petit espace de lecture où elle venait de jeter son dévolu. L'endroit était sombre mais agréablement silencieux. Une petite table ronde entourée de fauteuils, l'espace lui-même bordé par des hautes étagères surchargées de livres. Que rêver de mieux pour reposer son âme alanguie ?

C'est ainsi que la dame originaire d'un monde baroque se lança dans la lecture d'un nouveau bouquin : Les avancées industrielles, du 19ème siècle à aujourd'hui. Après avoir littéralement dévoré des bouquins de géographies et d'histoire, la muse poursuivait sa course effrénée de percer à jours les mystères de ce royaume. Pourtant, plus elle en apprenait sur ce monde et plus elle se sentait nostalgique de ses terres natales. En vérité...et elle peinait à l'assumer...ces lieux l'angoissaient. Ce mode de vie, ces coutumes nouvelles, ces attitudes évoluées...ces différences en viendraient presque à effrayer l'ancien dragon qui se demandait encore où est-ce que, bon sang, elle avait foutrement atterri. Et quand l'angoisse revenait au triple galop, Delilah ne pouvait que fuir son logis inquiétant pour revenir dans les limbes sécurisantes de la bibliothèque. C'est d'ailleurs le seul endroit où la grande brune pouvait s'endormir sans crainte ni tourments. Comme par le passé, dans les affres de son château. Elle avait cessé de compter le nombre de fois où elle s'était assoupie sur un livre, dans un sommeil sans rêves ni cauchemars. Que pouvait-elle craindre des livres ? Ils étaient comme des gardiens silencieux, figés par le temps. C'est pourquoi, après une bonne heure de lecture, quiconque passerait devant le petit salon encerclé d'étagères pourrait apercevoir la longue et svelte silhouette affalée sur le petit canapé. Le visage serein et profondément endormi, encadré par des longs cheveux pralinés éparses, serait une vision fort peu courante pour le galopin qui aurait eu l'habitude de recevoir les regards foudroyants de la muse ensorcelante ces derniers jours. Et pourtant, Maléfique s'était bel et bien assoupie au cours de sa lecture. Plongée dans un sommeil sans rêves...

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MessageSujet: Re: Les fleurs du mal # AMORA Les fleurs du mal # AMORA  EmptyJeu 1 Mai - 14:33


Apparemment une tempête se préparait. Le vent soufflait dans les rues de Storybrooke, les rendant désert, alors que les quelques téméraires qui s'étaient engagés à l'extérieur cherchaient à présent des lieux pour se protéger des intempéries. Amora regardait par la fenêtre de son bureau, blasée de cette vie. Elle ne ressentait plus le moindre engouement pour la vie, ayant l'impression que tout cela n'avait aucun sens. Elle habitait un loft immense au sein du campus de l'Université de Storybrooke dont elle était la doyenne. Elle avait un grand bureau en bois verni, sur lequel elle avait des feuilles, des dossiers, un ordinateur dernier cris, et des cadres photos. Mais personne n'était dans les cadres, à part elle, lui rappelant sans cesse combien elle pouvait être seule depuis qu'elle était dans ce monde. Depuis qu'elle avait retrouvé la mémoire cette situation était de plus en plus insupportable. Elle passait le plus clair de son temps à se promenait dans les couloirs de l'Université ou dans son bureau pour crier sur des élèves se rebellant contre son autorité. Elle ne supportait plus d'être seule, elle ne supportait plus rien. La foule autour d'elle était oppressante. Elle devenait claustrophobe, ce qui était assez ironique quand on savait qu'elle était un oiseau majestueux et unique. Elle était le seul corbeau de l'autre côté et elle se rendait compte également que parmi tous les oiseaux que l'on pouvait trouver en ville il n'y avait aucun volatile noir qui lui soit semblable. Mais elle n'était plus un oiseau, elle avait perdu ses ailes et sa faculté de s'éclipser. Elle n'avait pas d'autre choix que de rester ici. Elle avait envie de renoncer à tout cela, mais la mort n'était pas la solution. Elle ne voulait pas mourir en outre, elle avait juste le besoin de retrouver quelque chose qui lui manquait terriblement, la seule chose qui comptait à ses yeux de corbeau solitaire et martyrisé : Maléfique.
Sa tendre et douce sorcière n'était pas dans la ville, elle en était persuadée. Personne n'en parlait, personne ne semblait l'avoir vu, et elle-même n'avait pas réussi à la trouver. Elle l'aurait reconnu, sous n'importe quel forme elle en était persuadée, mais Maléfique n'était pas là, elle devait se rendre à l'évidence, elle était seule de ce côté là. Pour passer ses nerfs, sa frustration et sa colère elle s'en prenait à tout le monde. Cela faisait des mois qu'elle était invivable, et plus personne ne venait l'approcher. De toute façon personne n'en avait envie, elle était une femme froide, fatale, cruelle et calculatrice. Elle ne se laissait pas approcher, et son orgueil repoussait quiconque voulait lui prendre une minute de son temps. Elle n'accordait ce bénéfice à personne, et passer son chemin quand on venait l'importunité pour des banalités. Mais nous étions samedi à présent, et il n'y avait personne dans l'enceinte du Campus depuis midi. Elle se retrouvait seule de ce fait, encore une fois, et dans son loft/bureau immense elle se sentait lasse de cette vie. Elle avait Besoin de La retrouver. Elle ne pouvait tout simplement pas continuer de la sorte sans être à ses côtés. Elle avait perdu sa raison d'être, d'avancer, de vivre. Elle était un oiseau sans aile, et elle devait trouver un moyen de retourner dans la forêt enchantée pour retrouver sa tendre Maléfique, s'assurer qu'elle allait bien. Ne sachant par où commencer elle se décida à sortir à son tour dans les rues désertes.
Mettant un long manteau noir, la doyenne fit claquer ses talons contre le sol et sortie de la pièce en prenant simplement un sac à main dans lequel se trouvait son téléphone, ses clés, et sa carte d'identité . Elle avait encore du mal à avaler le fait d'être une humaine, et passait parfois des heures à se regarder dans un miroir pour essayer de s'habituer à cette nouvelle apparence. Elle ne pensait pas qu'un jour ce genre de chose lui arriverait, et force était de constater qu'elle n'aimait pas être un humain. Elle se sentait prisonnière, incapable de s'envoler, de bouger comme elle le faisait avant. Un oiseau est un être libre, totalement indépendant, et sans frontière. Ici, elle était prisonnière d'un corps limité et faible. Elle ne supportait pas cette situation, elle devra sans doute y remédier également mais plus tard. Pour l'heure elle se rendait à la bibliothèque éplucher les quelques livres qui s'y trouvaient dans l'espoir de trouver un ouvrage venant de l'autre côté pouvant l'aider à y retourner. Etant la doyenne de l'université elle croyait en la grandeur et la force des livres. On pouvait tout trouver dans un bibliothèque, elle en était convaincue, et de ce fait elle se rendit dans le grand établissement au coeur de la ville. Elle prit sa voiture pour cela, refusant de se décoiffer en marchant sous le vent, ou de se mélanger à la population, les regardant avec un air dégouté. Il y avait peur de monde à la bibliothèque, mais c'était une chose normale : une bande d'ignorants pensa-t-elle pour toute explication. Elle marcha entre les étagères emplies de bouquins de toute sorte et de toutes les tailles. Elle ne savait pas si elle trouverait ce qu'elle cherche, mais plus le temps passait et plus elle se sentait dominée par un sentiment violent d'abandon. Elle pensait que le monde avait fini par gagner, et qu'elle n'était peut être pas si forte que cela. Mais c'était sans compter sur l'ironie du sort, ce joueur peu scrupuleux qui la mit nez à nez avec une silhouette fine et familière.  
Elle se trouvait assoupie sur un des canapés que l'on pouvait trouver dans les différents coins lecture de la bibliothèque. Entourée de livre elle semblait détendue et en sécurité. Amora n'assistait pas pour la première fois à cette scène, et elle sourit - pour la première fois depuis des années - en se remémorant un autre temps, et la même femme en d'autres lieux. Maléfique adorait la bibliothèque du château, et Diablo avait été le seul être à y être convié quand bon lui semblait. Il venait uniquement quand il savait qu'elle y était, pour la regarder dormir, gardien de son sommeil et de son bien être, l'oiseau s'assurait que rien ni personne ne venait violer ces instants de paix et de douceur. Il pouvait passer parfois des jours entiers à l'observer, vaillant et protecteur sans que jamais il ne faillisse à sa mission. Aujourd'hui elle se trouvait à nouveau face à cette femme qu'elle adorait, endormie avec un livre ouvert à la main, et elle avait peur de faire le moindre mouvement. Non pas qu'elle avait peur de la réveiller, elle craignait simplement la magie de cette illusion ne la fasse disparaitre. Car il était évident dans l'esprit d'Amora que cela n'était rien d'autre que d'un tour de son esprit dérangé de obsessionnel. Elle pensait tant à sa maitresse qu'elle finissait par la voir en chaire et en os. Elle s'approcha, prudemment, et vint récupérer le livre, faisant attention à ne pas toucher ce corps si parfait, et irréel. Elle avait changé cependant, semblant plus ... de ce monde que de l'autre. Les traits plus humains peut être. Et les vêtements moins majestueux aussi. Fronçant les sourcils l'ancien oiseau détaillé le corps endormi avec minutie. Puis elle prit son courage au point de venir s'assoir près de la jeune femme et de caresser sa joue des bouts des doigts. Elle est bien là. pensa-t-elle avait que sa main se posait sur la joue de sa Maitresse. Elle resta stoïque, choquée pendant plusieurs minutes avant de s'effondrer aux pieds de sa maitresse, agenouillée devant elle, elle prit ses mains entre les siennes et les baisait passionnément, le visage baigné de larmes de joie.
DIABLO — Vous ici, ma chère et tendre Reine. Je n'y croyais plus, je vous ai abandonné, je vous pleurais, et me voila l'être le plus heureux à présent. Maléfique.... Ma tendre Maléfique...
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Delilah Malefys

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MessageSujet: Re: Les fleurs du mal # AMORA Les fleurs du mal # AMORA  EmptyJeu 1 Mai - 20:33


Des nuées. Une silhouette. Des plumes. Les rêves de Maléfique voguent dans l’abstrait. La muse profite de ce répit pour laisser la tension disparaître de chaque fibre de son corps. Ses muscles se relâchent complètement, laissant la silhouette s’avachir sans fioriture sur le canapé en velours. Chaque muscle de son faciès était dénoué, laissant le visage de la belle endormie se détendre à son apogée.

Pourtant, plongée dans ces insaisissables limbes, enroulée dans cette torpeur glaciale, la sorcière déchue sentit une chaleur éphémère étioler les abysses où elle flottait sans but. Courte, mais intense. Confuse par cette sensation de brûlure inconnue, Delilah sentit les vertiges caractéristiques du réveil l’attirer hors des noirceurs du sommeil. Lourdes d’une torpeur courte mais conséquente, ses paupières se hissèrent par-dessus ses globes oculaires de nuances auburn dans un élan perplexe et fatigué. Elle était toujours campée sur le canapé, ses jambes à demi repliée, son bouquin repo…minute papillon ! Où est passé son livre ? En toute logique, dans ses mains, mais la belle endormie se rendit seulement compte d’une autre présence. Ses mains étaient emprisonnées dans autre paire dans une étreinte chaude et inattendue. A ses pieds, une jeune femme d’une beauté saisissante baisait ses mains de sa bouche ourlée trempée de larmes salées. Damne, quelle est cette mise en scène. Qui était cette femme ? Connue pour être dégoutée du contact physique, la muse retira brusquement ses mains de cet étau brûlant.  « Diable que faites vous ? »s’insurgea Delilah en vrillant un regard glacé sur la donzelle au visage bouffi de larmes. Pourtant, l’ancien dragon peinait à masquer la confusion dans son regard. L’attitude de l’inconnue l’intriguait et surtout…la perturbait. Sérieux, y a de quoi non ? Vous vous réveillez et constatez une femme larmoyant à vos pieds. Une inconnue qui murmure votre prénom.

 Car dans l’écho de son esprit en éveil, la muse avait retenu ces quelques mots troublants : ma tendre Maléfique. Qui était-elle pour connaître sa véritable identité ? Ce minois humide ne lui inspirait aucun souvenir. Ni cette longue chevelure charbonnée, ni l’ovale parfait de ce faciès immaculé et ni même ce rega…Ce regard !?  Delilah papillonna des yeux incrédules. Si…ces pupilles sombres sonnaient familiers. Elle avait déjà pu voir ce regard par le passé. Mais où ? Si elle avait déjà croisée cette nymphe par le passé, elle aurait du s’en souvenir.  « Qui êtes vous… ?  »chuchota l’alcine éprouvée, non sans amorcer un mouvement sur le côté pour se décaler de cette jolie éplorée. Elle ne supportait pas la proximité des corps. Le contact humain lui donnait la nausée. Depuis toujours. Non…depuis cette enfance traumatisée. Elle avait perdu le goût de l’étreinte humaine. Du temps où elle répandait la terreur dans le royaume enchanté, même avec ses rares amis, la sorcière avait toujours gardé une certaine distance. Personne ne pouvait l’approcher à moins de subir son courroux effarouché. Elle n’avait permis ce luxe qu’aux animaux, de qui elle s’était sentie proche et confiante. Une étreinte, une caresse, rien de plus. Elle se souvient de l’ondoiement délicieux de ses doigts dans le beau plumage de Diablo.  Oh Diablo… Le cœur de Delilah se serra à la pensée de son tendre volatile qu’elle ne reverrait plus jamais. Que n’avait-elle cherché sa présence dans l’antre obscure de la caverne où elle fut enfermée vingt huit années durant. Que n’avait-elle prié pour entendre son battement d’ailes rassurant. Mais rien. Même durant ces trois jours écoulés en tant qu’humaine, ses yeux avaient erré d’oiseaux en oiseaux sans que son cœur ne se sente transporté de retrouver son cher ami. Son confident. Son compagnon éternel...

C'est l'amertume écumant ses entrailles que Maléfique continua d'inspecter le visage galbé de la libellule qui troublait sa solitude. Un instant, alors que ses yeux contemplaient les siens d'une expression curieuse et dubitative, une idée folle lui traversa l'esprit. Mais elle chassa rapidement cette pensée idiote de son âme bredouille pour se focaliser sur la réalité.

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